Le silence dans la tête.
Ma première idée, pour ce billet, était d’expliquer un peu pourquoi je m’étais un peu retiré de toute vie sociale en dehors de quelques personnes très proches…
Finalement, après y avoir réfléchi cela va plutôt être une lettre ouverte… lettre ouverte à celle qui a déclenché tout, depuis le début, il y a maintenant plus de 3 mois
Lettre ouverte à l’X.,
Très chère X. (tu permets que je t’appelle X. ? on a eu une intimité),
Je crois que je n’oublierai jamais ce 29 août où je t’ai vu pour la première fois, resplendissante, brillante au milieu de la rue de Cotte, je n’oublierai jamais non plus l’heure et demi qui a suivi, ton départ vers le métro à Gare de Lyon avec mon numéro de téléphone dans ta poche… Je n’oublierai jamais non plus le déjeuner du 1er septembre, tu as couru vers moi, il n’y avait que toi et moi, et ce moment où ta tête s’est posée sur mon torse… Je n’oublierai jamais non plus la douceur de ta peau sous mes doigts.
Trois mois jour pour jour pour que tu crées puis détruise tout.
Tu m’as avoué plus tard que ces moments étaient calculés et que tu savais que ce serait moi… Ce que je ne savais pas c’était les méthodes que tu allais utiliser, la toxicité de la relation… l’entretien du manque, me valoriser pour mieux me descendre le jour suivant, les injonctions contradictoires, te placer en victime pour que je te plaigne, ta jalousie chronique… toutes ces méthodes qui relèvent de l’emprise, des manières de faire de pervers narcissiques, et quand je pointais du doigt tes incohérences tu retournais à la situation pour me faire croire que c’était moi le problème.
Trois mois, quatre ruptures, chacune décidée par toi, et après m’avoir dit ou écrit « je t’aime » la veille.
Je savais que notre histoire n’était pas pérenne, d’ailleurs auprès des gens à qui j’en ai parlé, je ne l’ai jamais présenté autrement… et j’ai bien souvent caché le trouble que j’avais concernant notre relation. Tu as tout décidé, notre rencontre, notre liaison, les ruptures, les reprises, les mensonges réguliers… même la fin que tu as voulue brutale et violente.
Le 29 novembre tu m’écrivais : « Je peux quitter Mastodon, ça ne me pose aucun problème si ça peut t’aider » d’abord je ne suis rien, ni personne pour te dire ce que tu as à faire, mais je pense que tu t’y amuses trop pour le faire et que tu ne l’aurais jamais fait.
Le pire dans tout cela c’est que je te trouve encore des excuses, je pense que tu es toujours sous l’emprise de ton ex qui ne l’a jamais été et que du début à la fin c’est lui qui a guidé tout cela.
Maintenant que j’ai fait une partie du tour de ce que tu étais, j’aimerais tout de même te dire ce que tu ne seras jamais…
Tu ne seras jamais de gauche,
- Quand, comme tu me l’as dit le 23 novembre, on a été encarté LR, pour la bonne tronche d’un député certes, mais ça reste encarté, on n’est jamais de gauche, on reste de droite.
- Et un des plus beaux éclats de rire, c’est quand tu m’as dit le 20 septembre : « Avant, je suivais Eugénie Bastié sur Twitter (en scred, sans avoir de compte). Ça me manque »
Tu ne seras jamais féministe, ni libre, dans le sens où tu en parles,
- Tant que tu te laisseras contrôler par celui que tu appelles ton ex auprès de tous alors qu’il est toujours ton mec, on n’est ni libre, ni féministe.
Dernier point, tes mensonges… que tu me mentes, finalement, je m’en fous, c’était le jeu que tu voulais, j’aurais dû me méfier, une aussi belle femme avec un tel ours (si les gens savaient… (c’est peut-être pour cela qu’il fallait que je me tienne loin dans la rue ?)).
Que tu me mentes à moi, on s’en fout, donc, je ne suis rien ni personne… que tu mentes à tes amis, c’est déjà plus compliqué, que ce soit à tes contacts sur les RS, tes collègues (B. M. T. entre autres) , ou même et surtout à C. , dont tu dis qu’elle est ta meilleure amie (même si parfois je doute, et pense qu’elle est ton double imaginaire).
Mais le plus grave, je crois, c’est que tu te mentes à toi-même, et cela, il n’y a que toi qui puisse le changer…
Rien ne changera plus entre nous, j’ai des ami(e)s qui me plomberaient si cela arrivait… c’est pour mon bien et ma santé mentale.
Au revoir X., que la vie te soit meilleure, et pourquoi pas, qu’elle te soit douce.